Sophie
Rude (née Fremiet) est une artiste française née à Dijon en 1797.
Son père ardant bonapartiste est conservateur adjoint du Musée de
la ville. Il soutient le travail d'un jeune sculpteur dijonnais,
François Rude. En 1815 à la Restauration et au retour des Bourbon,
la famille ainsi que de nombreux bonapartistes doivent fuir la France
et émigrent à Bruxelles. Sophie Rude étudie l'art avec
Jacques-Louis David. Elle s'exerce d'abord comme copiste avant de
réaliser ses propres œuvres dont " La Belle Anthia "
qui connaît un beau succès. En 1821 Sophie épouse François Rude.
Le couple met au monde une petite fille qui meurt très jeune. A
Bruxelles Sophie reçoit beaucoup de commande car sa réussite est
grande. Beaucoup de ses toiles brûleront dans l'incendie du palais
royal de Tervuren. En 1826 le couple revient en France. Après la
mort de François Rude en 1855, elle consacre le reste de sa vie à
promouvoir l'oeuvre de son mari. Elle meurt à Paris en 1867. Son travail est d'une beauté absolue, dommage qu'il soit resté dans l'ombre de son mari.
Pour
la petite histoire, c'est Sophie Rude qui servit de modèle à son
mari pour la réalisation de la sculpture centrale du " Départ
des Volontaires " placée sur l'une des faces de l'Arc de
Triomphe à Paris.
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Portrait de jeune femme (1849), Sophie Rude |
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La duchesse de Bourgogne arrêtée aux portes de Bruges, Sophie Rude |
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Autoportrait (1841), Sophie Rude |
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La Belle Anthia (1820), Sophie Rude |
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La Foi, l'Espérance et la Charité (1857), Sophie Rude |
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Portrait de Césarine Huet, épouse de Louis-Paul Petit (1861, Sophie Rude |
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Portrait de Madame Félix Krans ou autoportrait, 1827, Sophie Rude |
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Portrait présumé de Catherine Frémiet, tante de l'artiste (1820), Sophie Rude |
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