Dorothy Iannone naît en 1932 à Boston dans le Massachussetts. Elle est diplômée en littérature américaine. Dès les années 60 alors mariée au peintre James Upham, elle commence à peindre et prend le parti de raconter sa vie intime dans ses œuvres. En 1967 lors d’un voyage à Reykjavik et séparée de son mari, elle rencontre l'artiste Dieter Roth. Elle quitte New-York pour Düsseldorf, puis s’installe à Reykjavik, puis à Bâle, Londres, le sud de la France, jusqu’en 1976 où elle s’installe à Berlin. La relation entre les deux amants est intense. Elle durera sept ans et devient le sujet principal de ses œuvres. Son discours est féministe. Elle met l’accent sur la liberté et la transcendance qu’amène une dévotion complète à son amant. Mais ses œuvres dérangent, on tente souvent de les censurer. Aujourd’hui elle vit à Berlin.
Beau sujet pour un 8 mars, chère Myrtille,
RépondreSupprimeret très belle oeuvre!
et une réflexion à mener autour de
"la liberté et la transcendance qu’amène une dévotion complète à son amant"...
car on est libre d'aimer ses chaînes aussi!
Elle a trouvé une liberté là elle se voyait des chaînes.
RépondreSupprimerEt chacun ses chaînes !
Pour ma part, j'essaie, dans la mesure du possible, d'avoir conscience que ma vue de l’esprit est si souvent affligée d’un tel strabisme qu'elle m’amène à prendre pour vraies, seules les choses qui ont la plus forte probabilité de m’arriver. En clair, qu'un plat de nouille est plus réel qu'un plat d'ortolan. Je m'insurge contre cette force du familier qui me pousse à me figurer que l'ordinaire rend les choses plus vraies.
Ça c’est ma liberté. Mon combat: garder des yeux d'éberluée...
Je cherche la nouille !!! Bon ...peut être trouvé ? Ton émerveillement nous permet de découvrir de joyeux talents . Entre fresques assyriennes et romaines . J'apprécie vivement.
RépondreSupprimerO passionnant sujet, Myrtille!
RépondreSupprimerj'aime tellement le simple que le sophistiqué ne me fait pas rêver, je suis donc idéologiquement infrustrable, par contre je cultive l'utopie avec gourmandise...
mais ton blog, c'est du rêve en tranches, HuMMMMmmm
et là je rejoins Michel, il n'y a vraiment aucune nouille ici, sur un blog aussi ortolanesque!