Ya Ya Yan naît en 1964 au sein d’un groupe ethnique dans l’une des plus vieilles provinces de Chine, le Shaanxi . En 1985, graduée de la Gansu Northwest National Institute’s Faculty of Fine Art, elle est nommée concepteur artistique au Gansu Muséum. Elle a exposé dans le monde entier, y compris en France, et sa carrière est jalonnée de récompenses.
Ses sujets de prédilection restent l'enfance candide et pure qu'elle dépeint à merveille, mais toute son oeuvre est marquée d'une certaine âpreté, celle d'une vie de paysans vivant dans une contrée austère et reculée profondément traditionnelle.
Ses sujets de prédilection restent l'enfance candide et pure qu'elle dépeint à merveille, mais toute son oeuvre est marquée d'une certaine âpreté, celle d'une vie de paysans vivant dans une contrée austère et reculée profondément traditionnelle.
Ce parfum de l'autre bout du monde , m'enchante .
RépondreSupprimerOui.
RépondreSupprimerJe suis tombée sur une "mine" d'artistes chinoises, et je leur trouve à chacune une sensibilité, un regard émouvant sur la vie qu'on ne trouve plus guère chez les artistes d'occident.
Alors que toutes ces femmes ont surmonté au quotidien les pires difficultés de par le régime de l'époque, elles ont gardé comme un bien précieux, une humanité et une poésie que nous, femmes comblées et choyées (si, si, ouvrez les yeux, voyez ailleurs!), nous avons souvent banni de notre art, préférant le sarcasme, le nombrilisme, le sordide, attibuts des êtres qui ne savent plus rêver.
Oui, Mitch, ses oeuvres enchantent, elles remplissent d'un vif plaisir. Mais "l'autre bout du monde" dont tu parles s'appelle "magie".
Myrtille