Pegeen Vail Guggeheim (1925-1967)


Pegeen Vail Guggenheim naît en Suisse en 1925. Fille de Peggy Guggenhein (l'une des plus grandes collectionneuses et mécènes de l'histoire de l'art), elle grandit dans un environnement familial très ouvert sur l'art. La proximité d'avec son beau-père, Max Ernst, les rencontres avec des artistes comme Yves Tanguy, son mariage avec le peintre Jean Hélion en 1946, avec qui elle aura 3 enfants, et plus tard avec Ralph Rumney en 1958 expliquent bien évidemment son parcours. Elle expose à New York, Londres, Paris, Milan. Elle décède brusquement en 1967 à l'âge de 41 ans.

(pas d'information), Pegeen Vail Guggenheim
(pas d'information), Pegeen Vail Guggenheim
(pas d'information), Pegeen Vail Guggenheim
At The Seaside (1950), Pegeen Vail Guggeheim
Girls in a Room (1964), Pegeen Vail Guggenheim
Sans titre (1957), Pegeen Guggenheim
Sans Titre (1963), Pegeen Vail Guggenheim
The Sunshade (1960s), Pegeen Vail Guggenheim

Bernece Berkman (1911-1988)


Bernece Berkman naît en 1911 à Chicago d'une mère américaine et d'un père immigré russe. Elle commence des études d'art à l'Art Institute de Chicago mais faute d'argent doit s'arrêter. Elle poursuit avec des cours du soir. Elle expose pour la 1ère fois en 1934 avec d'autres artistes juifs. Puis en solo en 1936. En 1945 elle s'installe à New York et en 1946 épouse Oscar Hunter, écrivain afro-américain avec qui elle monte une entreprise de papier peint "Berk-Hunter Associates" jusqu'en 1970. Ils divorcent en 1976. Sa mort en 1988, seule et sans héritier, alors qu'elle squattait un studio à New York est une triste fin pour une artiste aussi brillante. Son œuvre est somptueuse, digne des plus grands. Bernece fait montre d'un engagement total et sans compromis pour exprimer l'impuissance de l'homme dans notre société. Sa cause est celle de la justice, et par tous les moyens aussi forts que possible.
Magistral.
(Ses œuvres n'entrent pas dans ce qu'on appelle la "figuration féminine", mais tant pis, pour une fois ça en vaut la peine. D'ailleurs si quelqu'un peut me fournir d'autres documents, je suis preneuse)

Untitled (Woman in Stairwell) (1930), Bernece Berkman
Street Gathering (1930), Bernece Berkman
Man in The City (1943),Bernece Berkman
Jews Fleeing War, Bernece Berkman
Chicago, Bernece Berkman

Rita Kernn Larsen (1904-1998)

Rita Kernn-Larsen naît en 1904 à Hillrod dans une famille bourgeoise de la province danoise. Elle commence des études d'art à l'Académie de Copenhague, puis part pour Paris où elle étudie sous la direction de Fernand Léger pour qui elle devient même l'assistante. On est en 1930, en plein mouvement surréaliste. Elle fait la connaissance de Max Ernst, Bunuel, Picasso. En 1934 elle expose en solo à Copenhague et rejoint les membres du surréalisme danois avec lesquels elle expose en 1935 à Copenhague, Oslo, Lund, Londres et Paris. Durant la guerre elle vit à Londres où là encore elle rejoint les surréalistes londoniens et participe aux expositions du groupe. Peu soucieuse du côté commercial des choses, c'est son mari Isak Grunberg qui s'occupe de promouvoir son œuvre. A la mort de celui-ci, sa vie devient plus difficile. Elle meurt en 1998.

Seated Female Model, Rita Kernn Larsen
The flame finds its master (1936), Rita Kernn Larsen
The flame finds its master (1936), Rita Kernn Larsen
The Party (1937), Rita Kernn Larsen
Les Deux demoiselles, Rita Kernn Larsen

Jacqueline Lamba (1910-1993)

Jacqueline Lamba naît en 1910 à St Mandé, près de Paris. Restée orpheline à l’age de 15 ans, elle fréquente l’Ecole Supérieur des arts décoratifs et, pour vivre travaille comme décoratrice de tissus, ou danseuse aquatique à Pigalle. En 1934 elle rencontre André Breton devenant ainsi la seconde femme du chef surréaliste, et perdant du coup son identité artistique. Ils ont une fille, Aube. La guerre les fait fuir aux Etats-Unis. Au Mexique ils feront la connaissance du couple Rivera-Kahlo. Jacqueline nouera une amitié profonde avec Frida. En 1942 elle se sépare d’André Breton, ”pour pouvoir peindre” dira-t-elle. Elle expose l'année suivante. Mariée en seconde noce avec le sculpteur David Hare, elle parcourt l'ouest américain et les réserves Hopi et Navajos. En 1947 après avoir participé à une exposition sur le surréalisme, elle quitte définitivement le mouvement. Elle expose à Paris et à New-York. En 1955 elle se sépare de David Hare et rentre à Paris avec le fils qu'ils ont eu ensemble. Après une période de crise, elle retrouve en 1963 l'inspiration dans les montagnes de Haute Provence où elle passe maintenant chaque été. Son œuvre est de plus en plus abstraite. En 1967, une grande exposition au Musée Picasso d’Antibes lui est consacrée. Cela sera sa dernière. Elle ne voudra plus exposer jusqu’à sa mort en 1993. Voir son site ici.

Nu Rouge (1953), Jaqueline Lamba
Sans titre (Nu) (1958), Jacqueline Lamba
Le Cirque, Jacqueline Lamba
(pas d'information), Jacqueline Lamba

Norah Borges (1901-1998)

Norah Borges (Leonor Fanny Borges Acevedo) naît en 1901 à Buenos Aires en Argentine. Elle est la sœur de l'écrivain Jorge Luis Borges. Alors qu'elle est encore enfant, la famille Borges s'installe en Suisse. Elle s'inscrit aux Beaux-arts de Genève où elle apprend la peinture et à Lugano où elle s'initie à la gravure sur bois. En 1915 elle écrit et illustre son 1er recueil de poésie ”Notes from Afar”. Bloquée en Europe par la guerre, elle voyage en Provence puis en Espagne où elle poursuit ses études tout en séjournant à Barcelone, Palma de Majorque, Séville, Grenade, Madrid. En 1921 elle retourne en Argentine et travaille comme illustratrice pour de nombreux magazines, ainsi que pour son frère, en illustrant la 1ère version de ”Ferveur de Buenos Aires”. Son travail d'artiste commence à être reconnu et publié dans des revues d'art. En 1926 elle expose 75 de ses œuvres. Elle se marie en 1928 avec Guillermo de Torre, écrivain et critique d'art espagnol. Ils auront 2 enfants. Durant la guerre, elle devient membre d'une association féministe anti-fasciste. Elle passe un mois en prison. Elle continue à illustrer les poèmes de son frère, tout en ayant une critique littéraire sous le pseudonyme de Manuel Pinedo. Jusqu'à sa mort en 1998 elle ne cessera de peindre et de travailler comme journaliste.
(pas d'information), Norah Borges
(pas d'information), Norah Borgess
(1988), Norah Borges
En El Balcon, Norah Borges
La Concertista (1962), Norah Borges
La Serenata (1962), Norah Borges
Las Tres Gracias de la Música  (1952), Norah Borges
Maternidad, Norah Borges

Léa Lafugie (1890-1972)

Léa Lafugie née en 1880 est une artiste française diplômée des Arts décoratifs de Paris. Grande exploratrice à l'instar d'Alexandra David Neel, elle débarque en Asie en 1925, visite la Birmanie, le Tibet, l'Inde et le Japon où elle sera retenue prisonnière lors de la seconde guerre mondiale. Elle vivra également en Malaisie où son mari est propriétaire d'une plantation. En 1963 elle publie un livre ”Le Tibet, Terre Des Bouddha Vivants” où l'on peut admirer ses magnifiques illustrations ainsi que ses photos. Elle meurt en 1972.
 

Jeune Femme Accroupie, Léa Lafugie
Burmese Girl Mandalay, Léa Lafugie
Lahuna Muhsö, Léa Lafugie
Native girl and Waterlilies, Léa Lafugie
Jeune fille de la tribu Akha debout en costume, Léa Lafugie
Study of a Female of Bushan State, Léa Lafugie
Tibétaine (1929), Léa Lafugie

Zelda Fitzgerald (1900-1948)


Zelda Sayre Fitzgerald naît en 1900 à Montgomery dans une famille aisée du sud de l'Alabama. Plus connue comme romancière ou comme l'épouse passablement instable de F. Scott Fitzgerald, elle n'en est pas moins peintre. C'est peu après ses années de lycée qu'elle rencontre l'écrivain. Ils se marient en 1920. Mais le couple, jeune, riche, beau…et célèbre, vit une relation difficile et mouvementée. Scott se met à boire. Happé par la vie de star grandissante de Scott, le couple voyage beaucoup, et consomme beaucoup. La naissance de leur enfant unique en 1921 n'apaise pas le couple. La santé mentale de Zelda se dégrade. En 1925 Zelda écrit un certains nombres de nouvelles qui sont publiées sous le nom de Scott. Son ressentiment est terrible. Non seulement, mais Scott s'inspire fortement de la personnalité intense de sa femme, ainsi que de son journal intime, pour écrire ses personnages. À 27 ans, Zelda rêve d'une carrière de ballerine. Alors que Scott s'y oppose et tente de la retenir à la maison, Zelda s'entraîne jusqu'à l'épuisement. En 1930 alors qu'elle est en France, elle est internée une première fois. C'est durant cet enferment qu'elle écrit son roman semi-autobiographique ”Accordez-moi cette valse” publié en 1932. Scott lui en veut beaucoup d'avoir révélé ainsi leur vie intime. De retour en Amérique elle est à nouveau internée en 1936 pour schizophrénie, diagnostique erroné puisqu'il s'avère que ce sont les harcèlements moraux de son mari et les traitements psychiatriques eux-mêmes qui ont raison de sa santé. Scott meurt en 1940. Zelda passe les années suivantes à peindre frénétiquement et à écrire un second roman qu'elle ne finira jamais. Elle meurt en 1948 dans l’incendie de l’hôpital psychiatrique de Asheville. Elle avait 47 ans. Voir son site ici.

Circus, Zelda Fitzgerald
Nursing Mother with Red Blanket, Zelda Fitzgerald
Old Mother Hubbard (1940), Zelda Fitzgerald
Puppeufee, Zelda Fitzgerald
The Queen's Croquet-Ground, Zelda Fitzgerald
Zelda Fitzgerald, Self Portrait
A Mad Tea Party, Zelda Fitzgerald

Alix Aymé (1894-1989)

Alix Aymé (Alix Angèle Marguerite Hava) naît à Marseille en 1894. Après un bref séjour à Paris où elle est l'élève de Maurice Denis, elle épouse en 1920 Paul Fautereau-Vassel, professeur de lettre, et quitte avec lui la France pour Shanghai, puis Hanoï où elle enseigne le dessin au Lycée français. En 1926 le couple revient en France et donne naissance à un fils. Le couple se sépare. Alix, enfant sous le bras, retourne en Indochine pour le compte du gouvernement français en vue de l'exposition coloniale internationale de 1931. Elle se marie en secondes noces avec le colonel Georges Aymé (frère de Marcel Aymé) en mission en Indochine. Là-bas, son travail est très apprécié. Au Laos elle réalise les fresques murales pour le Palais royal et aujourd'hui classées trésor national. Passionnée par les techniques picturales asiatiques, elle étudie l'art de la laque, l'eau forte, la peinture sur soie, l'aquarelle, l'encre noire, le sous-verre, la tempera. Durant tous ses voyages, elle ne se sépare jamais de ses carnets de croquis, et c'est avec beaucoup de finesse et de sensibilité qu'elle retranscrit l'exotisme de l'Asie. En 1934 elle devient professeur à l'Ecole des Beaux-arts d'Indochine. En France, après la seconde guerre mondiale, elle réalise le chemin de croix du Couvent Notre-Dame-de-Fidélité à Douvres-le Délivrande. Classé en 2010. Elle meurt en 1989 à l'âge de 95 ans.
Portrait d'une Femme Assise dans une Robe Rouge et Blanche, Alix Aymé
Souvenir d'Indochine (1930), Alix Aymé
La Liseuse près du Village Annamite, Alix Aymé
L'Annonciation, Alix Aymé
Portrait de jeune femme, Alix Aymé
Portrait d'une Jeune Fille avec des Fleurs, Alix Aymé
(pas d'information), Alix Aymé

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...